Figurines SCARY STORIES : articulées, statuettes, Action Figure…
Il était une fois un livre… Un livre qui ne se contente pas de raconter des histoires, mais qui les fait vivre. Dans Scary stories to tell in the dark (2019), l’horreur prend vie au cœur d’une petite ville américaine des années 60. En effet, un groupe d’adolescents découvre un mystérieux recueil de contes macabres. Très vite, ils réalisent que les pages de ce livre ne sont pas figées. Au contraires, elles s’écrivent toutes seules… et ce qui y est raconté devient réalité.
Les nouvelles d’Alvin Schwartz
Inspiré des célèbres nouvelles d’Alvin Schwartz, ce film réalisé par André Øvredal (The Autopsy of Jane Doe) et produit par Guillermo del Toro (Le Labyrinthe de Pan, The Shape of Water) revisite les légendes urbaines les plus effrayantes de l’Amérique profonde. Avec une ambiance sombre et une mise en scène soignée, il donne vie aux cauchemars d’une génération entière, en mêlant folklore et horreur psychologique.
Des monstres qui hantent les esprits
Chaque histoire qui s’écrit dans le livre libère une créature cauchemardesque, inspirée des illustrations dérangeantes de Stephen Gammell. Parmi les plus marquantes :
Harold, l’épouvantail le plus sinistre de l’histoire. Vieux, abîmé, abandonné dans un champ, il subit les moqueries d’un fermier arrogant. Jusqu’au jour où il décide de se venger. La peau se craquèle, les traits se figent… et la transformation commence. Un monstre glaçant, qui donne une toute nouvelle signification à l’expression « faucher une vie ».
Le cadavre en quête de son orteil. Imaginez-vous trouver un doigt de pied humain dans votre soupe. Et que, la nuit venue, une silhouette spectrale hante votre chambre en murmurant : où est mon orteil ? » Un conte terrifiant qui prend vie avec un cadavre titubant et vengeur.
La femme pâle. Figure fantomatique aux yeux vides et au sourire figé, elle incarne l’angoisse pure. Lente, implacable, elle hante les couloirs d’un hôpital sans fin, traquant sa proie sans relâche. Impossible de lui échapper, car peu importe où vous fuyez… elle est déjà là.
L’horrible bouton d’acné. Une histoire cauchemardesque pour tous ceux qui ont peur des araignées. Une jeune fille découvre un bouton étrange sur son visage. Jusqu’à ce qu’il éclate et libère une nuée d’araignées grouillantes. Une scène qui donne la chair de poule et qui transforme une peur commune en pur cauchemar.
Un film d’horreur accessible mais terrifiant
Scary Stories to Tell in the Dark est un hommage aux légendes urbaines qui ont bercé (et traumatisé) des générations d’enfants. Si le film évite les excès gores, il joue avec l’angoisse, les ombres et les non-dits pour installer une tension permanente. Entre horreur psychologique et frissons visuels, il s’inscrit dans la lignée des grandes anthologies du genre, à mi-chemin entre Ça et Les Contes de la Crypte.
Les fans de monstres, de folklore macabre et d’épouvante stylisée trouveront ici un univers fascinant… et des créatures qu’ils n’oublieront jamais.