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Figurine MANGA

Le Manga ou bande dessinée japonaise est un genre foisonnant. Il aborde différents thèmes (histoire, phénomènes de société, environnement, policier, romance, science-fiction, etc.). Il s’adresse à toutes les classes d’âge; Aussi bien aux enfants, qu’aux adolescents et aux adultes.

Le style manga, bien que très varié, fait cependant appel à des codes graphiques déterminés. Parmi lesquels les speed-lines (ou lignes de vitesses, lignes parallèles utilisées pour représenter le mouvement, souligner un contexte ou encore les propos d’un personnage) ;  la déformation (technique destinée à accentuer les émotions des personnages sous forme de caricature) ; le découpage analytique (technique qui permet de créer une dynamique narrative par le biais de différents cadrages).  Autres caractéristiques propres au manga : les trames, le dessin des yeux, le personnage-mannequin, les onomatopées, etc.

C’est à la fin des années 1970, par le prisme du dessin animé, avec Goldorak, Albator et Candy, que le public français découvre le style manga. Sans le savoir à cette époque ! Devant l’enthousiasme généré par ce genre « nouveau », les chaînes télévisées se livrent à une compétition maladroite au début des années 80 (1984). Elles diffusent alors des séries animées, telles que Ken le survivant et Dragon Ball, jugées trop violentes pour les enfants. C’est une grosse erreur de positionnement. La conséquence est la suivante : pendant un temps violence et manga vont être associés…à tort.

L’éditeur de bandes dessinées, Humanoïdes associés, pionnier en la matière publie en 1983 le Gen d’Hiroshima de Nagasawa Keiji. Mais il faut attendre encore six ans avant que n’émerge le succès pour le manga sous forme imprimée. Ce sont les éditions Glénat qui sont à l’origine de cette prouesse, avec la publication du merveilleux Akira d’Otomo Katsuhiro.

D’autres éditeurs tels que Casterman et Delcourt suivent la vague. Et c’est ainsi qu’apparaissent également France, au début des années 90, des maisons d’éditions spécialisées dans le manga comme Tonkam, Kama ou Pika.

Au Japon les auteurs les plus doués deviennent de véritables stars. Certains sont même qualifiés de « sensei » l’équivalent de « maître ». Lorsque l’on sait qu’un mangaka (auteur et  dessinateur de manga) est astreint à une production variant de 1500 à 3000 planches par an, nous pouvons aisément  qualifier sa production d’industrielle. C’est pour cela qu’il peut être assisté de 2 à 6 assistants, selon le succès de sa publication.

Aujourd’hui, en 2018, le manga connaît une croissance éditoriale forte et des ventes exponentielles. Plus de 15 millions d’exemplaires vendus sur la seule année 2017 ! Ce qui représente un peu plus du tiers du volume des ventes de BD en France !. Les licences de manga cultes tels que Dragon Ball Z, One Piece, Naruto, One-Punch Man, ne se sont jamais aussi bien portées. Par voie de conséquence, elles en entrainent d’autres dans leur sillon, qui seront demain peut-être dans le palmarès de tête.

L’univers Manga est aujourd’hui un des phénomènes culturels à part entière de la Pop Culture. Il englobe aussi bien des adaptations cinématographiques, comme le sublime Ghost in the shell, sorti en 2017, mis en scène par Rupert Sanders, avec Scarlett Johansson. Mais également de nombreux films d’animation, des styles musicaux et vestimentaires, ou encore l’univers du design.

Preuve que la culture manga est omniprésente : les salons spécialisés connaissent un énorme succès. Avec notamment le Paris Manga & Sci-Fi show, Paris Manga, Japan Expo, et bien d’autres partout en France et à l’étranger.

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