Figurines JUSTICE : articulées, statuettes, Action Figure…
Héros discret mais essentiel, Justice incarne l’une des trajectoires les plus marquantes de Marvel. D’admirateur des X-Men à leader des New Warriors, Vance Astrovik traverse les épreuves avec une détermination sans faille. Son pouvoir ? Une télékinésie redoutable qu’il affine au fil des années, passant de jeune rebelle à stratège accompli. Malgré un parcours chaotique, il s’impose comme un personnage clé, souvent sous-estimé mais toujours prêt à défendre ses idéaux.
Un héritage cosmique et une mutation sur Terre
Vance Astrovik fait sa première apparition en 1975, dans Giant-Size Defenders numéro 5. À l’origine, il n’est qu’un adolescent fasciné par les X-Men, rêvant de rejoindre les rangs des mutants. Mais son destin prend un virage inattendu lorsqu’il découvre ses propres pouvoirs de télékinésie. Son origine se complique encore avec une révélation majeure : il partage son nom avec Vance Astro, une version alternative de lui-même, membre des Gardiens de la Galaxie dans un futur lointain. Un détail qui ancre Justice dans la vaste mythologie Marvel.
De sidekick raté à héros à part entière
Avant de devenir Justice, Vance fait ses débuts sous le nom de Marvel Boy. Son costume ? Un clin d’œil aux Gardiens de la Galaxie, avec une étoile et des couleurs inspirées du groupe cosmique. Mais son rôle reste flou, et il peine à trouver sa place dans un monde de super-héros surpeuplé.
Tout bascule lorsqu’il intègre les New Warriors en 1990, sous l’impulsion de Fabian Nicieza et Mark Bagley. Avec Night Thrasher, Nova, Firestar et Speedball, il forme une équipe jeune, audacieuse, loin de l’ombre des Avengers ou des X-Men. C’est là qu’il adopte définitivement le nom de Justice et qu’il se forge une identité forte. Sa relation avec Firestar devient l’un des piliers émotionnels du groupe, et il gagne en maturité au fil des missions.
Un héros marqué par le drame
L’histoire de Justice prend un tournant sombre lorsqu’il est confronté à son père violent. Après des années d’abus, une altercation dégénère, et Vance tue son père avec sa télékinésie. Jugé coupable d’homicide involontaire, il passe par la case prison, une rareté pour un super-héros de l’époque. Mais au lieu de le briser, cette expérience le forge. À sa sortie, il devient un homme plus fort, animé par un profond sens de la justice.
Des New Warriors aux Avengers
Après des années aux côtés des New Warriors, Justice décroche une opportunité inespérée : il rejoint les Avengers aux côtés de Firestar. Véritable consécration, cette promotion prouve qu’il a dépassé son statut de héros de seconde zone. Mais l’expérience tourne court. Il peine à s’imposer parmi les géants comme Captain America ou Iron Man, et son départ des Avengers marque une transition vers un rôle plus en retrait.
Il revient épisodiquement dans l’univers Marvel, oscillant entre mentor pour jeunes héros et missions aux côtés des Warriors. Mais il n’atteindra jamais la reconnaissance d’autres télékinésistes comme Jean Grey ou Psylocke.
Un personnage culte mais sous-exploité
Justice reste une figure attachante, marquée par une évolution crédible et des dilemmes forts. Son parcours est l’un des plus humains du Marvel Universe, loin des récits cosmiques ou des mutations génétiques spectaculaires. Malgré son potentiel, il demeure un héros de l’ombre, éclipsé par des figures plus emblématiques.
Son retour en figurine rend hommage à ce héros injustement oublié.
