En janvier 1989, Tim Burton frappe fort. Il offre au monde une nouvelle version de Batman. Sombre. Gothique. Inoubliable. Ce film marque une rupture avec les adaptations précédentes. Car, loin des couleurs vives et de l’humour des années 60, Burton plonge dans un univers plus mature et psychologique.
Michael Keaton endosse le costume du Justicier de Gotham
36 ans plus tard, cet anniversaire est l’occasion de replonger dans un chef-d’œuvre devenu culte. Michael Keaton endosse le costume. Un choix qui fait débat à l’époque. En effet, Keaton, connu pour des rôles comiques, surprend. Mais il convainc. Son Batman est tourmenté. Humain. Aux antipodes des super-héros parfaits. Face à lui, un Jack Nicholson magistral. Son Joker, inspiré par les comics originaux, est un mélange de folie et de charisme. Chaque scène où il apparaît devient culte.
Relance des films de super-héros
Burton impose son style unique. Gotham City, imaginée par le chef-d ’orchestre des décors Anton Furst, est un personnage à part entière. Ses immeubles art déco, ses ruelles sombres et ses contrastes lumineux créent une atmosphère inégalée. La musique de Danny Elfman ajoute une dimension épique. Son thème principal devient instantanément reconnaissable.
Le succès est immense. Avec plus de 400 millions de dollars au box-office mondial, Batman relance les films de super-héros. Il redéfinit le genre. Burton prouve que ces histoires peuvent être à la fois artistiques et commerciales. Ce film inspire des générations de créateurs. Sans lui, il n’y aurait probablement pas de trilogie Nolan, ni l’univers étendu de DC (DCEU).
Batman, le Joker et la batmobile
Les produits dérivés connaissent une explosion. Les figurines deviennent des objets de culte. Michael Keaton en costume noir, symbole d’élégance et de mystère. Jack Nicholson avec son sourire glaçant, une pièce incontournable. Les Batmobiles miniatures, inspirées du design unique du film, deviennent des légendes. Aujourd’hui encore, elles sont très recherchées par les collectionneurs.