Figurines LA FEMME REPTILE : articulées, statuettes, Action Figure…
1966. Les studios Hammer dégainent une nouvelle créature. Moins connue que Dracula ou Frankenstein. Mais tout aussi vénéneuse.La Femme Reptile s’inscrit dans la lignée gothique de la firme anglaise. Un cocktail de malédiction, de morts inexpliquées et de morsures empoisonnées.
Mi femme, mi serpent
L’histoire se déroule dans un petit village anglais. Des villageois tombent comme des mouches. Peau noire, bave au coin des lèvres. Charles Spalding débarque pour enquêter sur la mort de son frère. Il découvre une vérité plus dérangeante que prévu. Une femme belle. Hypnotique. Et dangereuse. Transformée en créature mi-humaine, mi-serpent. Victime d’un culte mystérieux venu d’Asie.
Jacqueline Pearce incarne la femme reptile. Magnétique. Fascinante. Elle impose sa présence. Même sous un maquillage lourd. Même avec des lentilles vertes qui bouffent la rétine. À ses côtés : Noel Willman, inquiétant à souhait dans le rôle du docteur Franklin. Ray Barrett mène l’enquête, l’air sombre, la mâchoire carrée.
Le film sort la même année que Dracula, Prince des ténèbres. Il partage les mêmes décors. Le même budget serré. La même ambiance brumeuse et claustro. Réalisé par John Gilling, il mise plus sur l’atmosphère que sur les effets. Moins sanglant. Plus psychologique. Mais tout aussi angoissant.
Une anecdote ? Le costume de la créature fait suer Jacqueline Pearce à l’extrême. Elle tourne dans des conditions difficiles. Fièvre, fatigue, maquillage toxique. Elle tient bon. Et livre l’un des rôles les plus cultes de sa carrière.
La Femme Reptile reste un bijou oublié de la Hammer. Un monstre féminin rare. Une créature qui mord sans prévenir. À redécouvrir. Et à craindre.
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