Le Snyderverse, c’est l’univers cinématographique initié par Zack Snyder dans l’écurie DC Comics. Un projet ambitieux, sombre et épique, qui marque profondément l’imaginaire des fans de super-héros.
Les débuts avec Man of Steel
Tout commence en 2013 avec Man of Steel. Superman renaît sous les traits d’Henry Cavill. Finies les couleurs vives et la légèreté des adaptations précédentes. Snyder impose une vision plus réaliste, influencée par la mythologie et une esthétique léchée. Certes, ce film divise. Mais il offre le mérite de poser les bases d’un univers étendu.
Batman v Superman : l’affrontement des titans
En 2016, Batman v Superman: Dawn of Justice amplifie la noirceur. Avec Ben Affleck en Batman vieillissant, un Superman contesté, et Wonder Woman qui surgit… Le film, plus complexe, est critiqué pour son ton trop sérieux et son montage abrupt. Pourtant, la version longue devient culte. Snyder ne fait pas de compromis. Car il veut une fresque grandiose où les super-héros sont des dieux modernes, confrontés à leurs doutes.
Justice League : un chaos en coulisses
Puis vient Justice League en 2017. Cependant Snyder quitte le projet en cours de route, après un drame personnel. Alors Joss Whedon reprend la barre et livre une version édulcorée, loin de l’intention initiale. Le résultat est sans appel : un un échec critique et commercial. Les fans se mobilisent. Pendant des années, ils réclament le Snyder Cut.
La renaissance avec le Snyder Cut
En 2021, Zack Snyder reprend la main. HBO Max diffuse Zack Snyder’s Justice League. Une version de quatre heures, fidèle à sa vision. Darkseid, Flash qui remonte le temps, un Batman plus humain, un Superman en costume noir… L’accueil est dithyrambique. Le film devient un symbole de la liberté artistique face aux studios.
L’avenir du Snyderverse
Depuis, le Snyderverse est en suspens. James Gunn et Peter Safran lancent un nouveau DCU, laissant peu d’espoir à une suite directe. Pourtant, la passion des fans ne faiblit pas. Le Snyderverse vit encore, dans les débats, les figurines collectors, et l’envie d’un cinéma de super-héros à la fois épique et personnel.