Pas besoin de GPS pour trouver Conan. Il est partout. Dans les livres, les films, les comics, les jeux vidéo. Depuis 50 ans sur grand écran, et bien plus sur papier, le Cimmérien taille sa route à coups d’épée. Brutal, mais inoubliable.
Un barbare ultra musclé imaginé par Robert E. Howard
Tout commence dans les années 30. Robert E. Howard, texan de son état, invente Conan dans des nouvelles destinées au pulp Weird Tales. Une idée simple : un barbare sauvage qui traverse des mondes violents, aux paysages plus grandioses que réalistes. Le gars n’a pas de superpouvoirs. Juste des muscles, du courage, et une volonté d’acier. Résultat : il explose les standards des héros de fantasy. Adieu les chevaliers polis, place au guerrier brut.
Incarné par Arnold Schwarzenegger au cinéma
Le cinéma s’en empare en 1982 avec Conan le Barbare. Pas de CGI, juste un Arnold Schwarzenegger en pleine ascension. Le personnage colle à l’acteur comme une armure sur mesure. Une épée immense, des répliques minimalistes, une bande-son magistrale de Basil Poledouris. Pas besoin de plus. Le film devient culte, une masterclass de fantasy épique. En 1984, Conan le Destructeur revient, mais joue la carte grand public. Ça plaît, mais ce n’est plus la même alchimie. Conan n’est pas qu’un héros basique. Il symbolise autre chose. La lutte contre la civilisation qui l’oppresse, un rejet des dieux et des rois. Il est instinctif, direct, presque anarchique. Mais il obéit à une règle : la sienne. Et ça, ça inspire.
Conan The Barbarian version Marvel comics
Marvel le comprend dès 1970. Avec Conan the Barbarian et Savage Sword of Conan, le Cimmérien explose en comics. Barry Windsor-Smith, John Buscema… Les dessinateurs se régalent. La saga devient incontournable, jouant avec des tons tantôt épiques, tantôt brutaux. Après un passage chez Dark Horse, Marvel relance le guerrier en 2019. Pas de nouveauté révolutionnaire, mais Conan reste un best-seller.
Des figurines du héros Cimmérien
Les collectionneurs aussi en redemandent. Depuis les années 80, Conan existe en figurines, des premiers jouets basiques aux sculptures ultra-précises d’aujourd’hui. Les statues Sideshow ou Prime 1 Studio transforment ses batailles en œuvres d’art. Super7 revisite les versions vintage avec un charme fou. Impossible d’évoquer Conan sans parler des fans qui font vivre ce marché. Et si Conan dure, c’est parce qu’il résonne encore. Son ADN barbare trouve écho dans une époque saturée de héros lisses. Il nous rappelle qu’on peut affronter des monstres, qu’ils soient réels ou imaginaires, avec seulement du courage et une épée.
50 ans de cinéma. Presque 100 ans d’existence. Et Conan continue. À massacrer, à voyager, à inspirer. Pas besoin de civilisation pour rester un mythe. Juste une lame bien affûtée et une histoire qu’on ne se lasse jamais de raconter.
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